Bassiste Magazine numéro 100

Passer le cap des 100 numéros n’est pas une mince affaire, dans un contexte où la presse papier n’est épargnée en rien entre les diverses crises sanitaires, l’avènement d’internet et des réseaux sociaux et les augmentations du prix du papier.
Oui, mais cela serait sans compter sans vous, fidèles lecteurs qui savez que la presse et votre magazine en particulier ont un statut à part dans le rôle qui est d’informer. Sortir 100 numéros consacrés aux meilleurs bassistes, aux instruments les plus inspirants, à la musique de manière générale, tout en restant indépendants, demande une passion de tous les instants. Cette passion qui anime l’équipe depuis le début de l’aventure est intacte. Nous avons une pensée particulière pour ceux qui ont initié l’aventure, dont Alain Versini sans qui ce magazine n’aurait jamais vu le jour. Quel pari insensé de croire que la basse pouvait s’affranchir des magazines dédiés à la guitare. Et pourtant, fort d’une communauté passionnée et solidaire, ouverte et bienveillante, Bassiste Magazine a su prouver qu’on pouvait parler basse sans tourner en rond et qu’à chaque numéro, il y avait quelque chose à apprendre, de Tony Levin, Paul McCartney, Fieldy, Robert Trujillo ou de Sting. Ils sont tous dans notre rétrospective des 100 plus grands bassistes de tous les temps et, comme vous vous en doutez, nous avons dû faire des choix pour respecter le chiffre 100 : Guy Pratt (dont nous testons la tête signature dans ce numéro), Bob Babbitt, Corine Marienneau ou Michael Manring manquent à l’appel pour ne citer qu’eux. Nous avons également réalisé une rétrospective du matériel sorti depuis la première Fender Precision, non sans y inclure quelques beaux gadins commerciaux ou technologiques, le tout sans classement, pour vous permettre de picorer tranquillement parmi tous ces instruments offerts à notre créativité.
On ne change pas la formule pour autant et la pédago est également au rendez-vous pour ce numéro, avec de quoi vous donner envie d’aller plus loin sur 4, 5 ou 6 cordes (des sept-cordeux dans la salle ?).
Il ne nous reste plus qu’à nous retrousser les manches pour les cent prochains numéros, avec une satisfaction de premier ordre, puisqu’il sera bien plus facile de faire rentrer tous nos héros dans une sélection de 200 bassistes. En attendant, pensez à vous abonner pour ne pas louper les prochains numéros.