Batterie Magazine numéro 194

Il fut un temps où le web était un sérieux boosteur de carrière pour beaucoup de musiciens. En 2022, noyés dans la masse des réseaux sociaux et autres plateformes de streaming, les batteurs ont plus que jamais besoin de tirer leur épingle du jeu. Technique hors norme, musicalité singulière, look extravagant, tous les moyens sont bons pour se forger une signature reconnaissable entre mille.
Cependant, créer un espace artistique qui nous ressemble n’a rien d’évident puisqu’on est souvent amené à tomber dans le piège du « faire pareil que... », sans s’en rendre compte...
Comme en publicité, votre identité n’est rien d’autre que la manière dont votre personnalité sera perçue au travers des éléments visibles / audibles de votre approche. Qu’il s’agisse de votre univers sonore ou de vos performances scéniques, chacun de ces paramètres doit transmettre une émotion à votre public afin de le fidéliser.
Il faut parvenir à raconter une histoire de sorte qu’elle soit lisible et mémorisée par vos futurs fans et / ou collaborateurs. Il y a ceux pour qui cette démarche coule de source, sans même y réfléchir, et d’autres qui ont besoin de conscientiser la chose pour arriver à leurs fins. C’est le cas de Daru Jones qui, outre son drumming à la croisée du hip-hop et du rock’n’roll, a façonné avec soin un look « batteristique » qui n’appartient qu’à lui et qui ne laisse personne indifférent ! Le batteur new-yorkais nous a confié le mode d’emploi.
En marge de ce dossier, retrouvez nos reportages au cœur du Yamaha Drums Show et de la très brûlante édition 2022 du Hellfest, nos interviews des batteurs de Billie Eilish, Foals, Gorillaz/Ezra Collective, sans oublier nos chroniques habituelles, tests matos et rubriques pédago concoctées par Hervé Chiquet, Cédric Hilaire et Victor Singer...
Nous vous souhaitons à toutes et à tous une excellente rentrée !