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Guitare Xtreme Magazine numéro 120

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Jeff Beck est certainement le plus grand guitariste électrique qui ait existé et nous ne nous fondons pas sur un classement sportif ou de type Billboard, parce que ces critères sont inopérants en général et encore plus quand ils s’appliquent à Beck. Il avait depuis longtemps rendu la question « Technique ou Feeling » totalement inepte, parce que sa technique était hallucinante et à cent pour cent au service de son art.

Jeff Beck est certainement le plus grand guitariste électrique qui ait existé et nous ne nous fondons pas sur un classement sportif ou de type Billboard, parce que ces critères sont inopérants en général et encore plus quand ils s’appliquent à Beck. Il avait depuis longtemps rendu la question « Technique ou Feeling » totalement inepte, parce que sa technique était hallucinante et à cent pour cent au service de son art. Jeff Beck est le seul musicien de sa catégorie qui n’a jamais cessé de s’améliorer depuis ses débuts. Si on prend pour exemple les musiciens qui officiaient en même temps que lui dans les sixties, ceux qui ne sont pas morts jouent au mieux aussi bien qu’à l’époque, lui jouait mieux que personne à 78 ans révolus. Malgré cette aura de demi-dieu, il n’a jamais cherché autre chose que sa satisfaction personnelle en tant qu’artiste, mais aussi en tant qu’être humain. Il pouvait lâcher une tournée du jour au lendemain pour retourner s’occuper de ses moteurs chéris, si jamais il avait l’impression de tourner en rond. Ce qui restera de lui, ce sera certainement son lyrisme, sa capacité à mettre du poids dans chaque note, de ne rien jouer qui ressemble à un plan. Ceux qui ne le connaissent pas ou ont eu l’impression de passer à côté de ce monstre sacré peuvent revoir le Live at Ronnie Scott’s de 2008. Le musicien joue mieux que jamais, renverse la salle et semble faire tout cela avec une désinvolture qui ne permet qu’à peine de se rendre compte de la maîtrise totale que cet homme avait sur l’instrument. Jeff Beck sonnait comme Jeff Beck, peu importe le matériel sur lequel il jouait, peu importe le contexte musical dans lequel il choisissait d’évoluer. Jazz, rock, blues, hard rock, rockab’, musique au sens large, il ne se posait aucune barrière. Le succès commercial lui tournait autour sans jamais vraiment l’embrasser (peut-être le solo de « Blaze Of Glory » de Jon Bon Jovi, avec ces quatre notes hallucinantes à la toute fin d’une prise qu’on sait être faite d’une traite, peut-être Jeff Beck’s Guitar Shop aussi, avec un « Where Were You » tout bonnement inhumain de maîtrise et de sensibilité). Il n’aura pas été aussi copié ou repris que ses pairs, tout simplement parce qu’il est bien plus facile de singer Hendrix, même avec talent, que de simplement commencer à imiter Jeff Beck. Il ne nous reste plus que les disques et les vidéos qui traînent sur Internet pour nous consoler et qu’à nous demander où nous étions au moment où ces concerts ont eu lieu ? Qu’avions-nous de mieux à faire que de nous asseoir pour l’écouter et regarder la magie opérer ? Où étions-nous ?

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